dimanche 8 novembre 2009

Nevers au XVIIème siècle

Elie Brackenhoffer, ressortissant allemand, voyage en France par voie fluviale. Il embarque à Roanne le 12 avril 1644 et arrive à Orléans le 21 avril. Sur la Loire, il passe par le Nivernais. Après être passé à Decize, il arrive à Nevers :

Près de Nevers, la Loire est si grande, qu'elle ressemble plus à un lac qu'à un fleuve. C'est là qu'elle reçoit l'Aaron, ou la Nièvre.
Nevers - Nevers est la capitale du Nivernais et la résidence du prince de Nevers. Elle a un beau pont de pierre de 20 arches, bien défendu aux deux bouts par grandes et fortes tours dont l'une est taillée à facettes, l'autre en boules, et par des pont-levis. La ville est sur une petite hauteur inégale, d'où il résulte que les rues sont un peu en pente ; il n'y a cependant pas de montagnes autour de la ville, le pays est plutôt plat. Elle est de toutes parts close de murailles et de portes. Toutefois, ce que dit le sieur Coulon, dans son Ulysse français, qu'elle a de profonds et formidables fossés, qu'elle n'a pas de faubourgs, mais que toutes les maisons sont à l'intérieur de l'enceinte n'est pas conforme à la réalité ; car les fossés sont très exigus et petits, souvent presque comblés, bien moins encore pleins d'eau, et il y a ça et là des maisons et des couvents qui constituent bien un faubourg.

Article tiré de "Le voyage en France" - Editions Robert Laffont

vendredi 23 octobre 2009

Résultats du recensement de 2006

Pour en savoir plus sur la population de la Nièvre, cliquez ici et découvrez sur le site de l'INSEE, les résultats du recensement de 2006 : http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=NIEVRE&codeZone=58-DEP&idTheme=3

Evolution de la population nivernaise de 1999 à 2007


Evolution de la population de la France métropolitaine de 1999 à 2007

Pour afficher cette légende en plein écran, cliquez sur la photo.

De 1999 à 2007, 84 départements ont vu leur population augmenter, 5 départements ont vu leur population stagner et
7 départements ont vu leur population diminuer dont la Nièvre !

En bordeaux, 20 départements dont la Côte d'Or ont eu une croissance démographique moindre que la France métropolitaine liée surtout grâce à leur croissance naturelle.

En clair, en Côte d'Or, la population a augmenté faiblement ; sa natalité est faible et son solde migratoire est nul.

Le solde migratoire est la différence entre l'arrivée de résidents extérieurs au département et le départ de résidents du département.

En violet foncé, 15 départements dont l'Yonne et la Saône et Loire ont eu une croissance démographique moindre que la France métropolitaine liée surtout grâce à leur croissance migratoire.

En clair, dans l'Yonne et en Saône et Loire, la population a augmenté faiblement ; leur natalité est très faible cependant l'installation de populations venues d'autres départements ou de l'étranger a augmenté légèrement la population.

En vert pomme, 4 départements dont la Nièvre se dépeuplent car leur solde migratoire positif ne compense pas leur solde naturel négatif.

Le solde naturel est la différence entre les naissances et les décès.

En clair, La Nièvre accueille peu de résidents extérieurs au département ; sa population est âgée, la mortalité est donc relativement élevée et supérieure à sa natalité qui est très faible.


Source : Gérard-François Dumont - Chiffres Insee - 1999-2007 - "Population & Avenir" n°694 - septembre-octobre 2009


En 1999, la Nièvre avait une population de 225 191 habitants.
En 2006, la Nièvre avait une population de 222 218 habitants.
En 7 ans, la Nièvre a perdu 2973 habitants !

jeudi 8 octobre 2009

lundi 28 septembre 2009

Un voyageur allemand dans le Nivernais

Elie Brackenhoffer, ressortissant allemand, voyage en France par voie fluviale. Il embarque à Roanne le 12 avril 1644 et arrive à Orléans le 21 avril. Sur la Loire, il passe par le Nivernais. Il écrit :

Decize est dans le Nivernais ; c'est une petite ville avenante et agréable ; elle a un pont des deux côtés ; elle est sur une île entourée d'eau de tous côtés ; sur les deux ponts, elle a des ponts-levis ; elle est bien munie de portes et de murailles. Il y a aussi une citadelle ou arsenal, et à ce qu'on dit, l'artillerie et le matériel de guerre de tout le Nivernais y sont conservés. La ville est un peu en pente ; le château ou arsenal se trouve au point le plus élevé. Sa situation est gaie ; la ville est sur la rive gauche de la Loire. Les ponts et les maisons sont tout en pierre. Les habitants sont assidus à l'ouvrage, aimables et déférents envers les étrangers ; la gent féminine est là particulièrement belle et bien faite. Sur une tour, près d'une horloge, est écrit : Quid datur a Diuis foelici optatique hora ? Au dessous, sont les ames de la ville, un lion de sable sur champ d'or. auprès est écrit : Hostibus horrendus leo, sed nansuetus amicis. 1622. Cette petite ville est à 9 milles de Belle July et à 7 de Nevers.
Nous avons acheté là des provisions à embarquer, pour 2 francs 2 sols...
Puis nous partîmes, par un vent assez violent, pour Nevers.

J'ai trouvé ce texte dans "Le voyage en France" chez Robert Laffont.

dimanche 27 septembre 2009

Chant d'oiseaux dans le Nivernais


Avril 2008

mardi 22 septembre 2009

Un aperçu du Nivernais en 1630

En 1630, sous le règne de Louis XIII, un voyageur, Jean-Jacques Bouchard effectue un voyage de Paris à Rome. Il publie ensuite son périple où il parle de lui-même à la troisième personne sous le pseudonyme d'Oreste.

Traversant le Nivernais en compagnie d'un Parisien, il écrit :
"Le vendredi, premier novembre, passé par Neuvy, bourg, à une lieue ; à La Selle, à une lieue ; à Cosne, petite ville sur la Loire, à deux lieues. De l'autre côté de l'eau on voit Sancerre sur une montagne. L'on s'arrêta à Cosne, à cause de la fête de tous les saints, et on ouït la messe aux Augustins réformés ; puis l'on dîna, et ce fut là que le Parisien et Oreste en vinrent aus grosses paroles (des insultes) jusqu'à se menacer et vouloir se battre. De là on passa à Maletaverne, à deux lieues ; à Pouilly, à deux lieues ; au Mesnil, à une lieue ; à La Charité, à une lieue et demi, ville mal bâtie, haute et basse et où les rats et les cloches qui sonnaient avec furie pour les morts empêchèrent toute la nuit Oreste de dormir, qui, outre les insolences que lui avaient prodiguées le long du chemin le Parisien, était, de plus, tourmenté d'un gros clou qui lui était venu au replis de le fesse et que la selle du cheval lui avait écorché. Et pour comble, le lendemain 2 novembre, le Parisien lui fourra dans le bourrage de la selle cinq ou six pierres et lui mit un gros morceau de poix dessus ; et la douleur que lui causait ce clou, sur lequel il fallait qu'il s'assît, était si grande qu'elle l'empêcha de s'aviser de cette postiquerie (mauvaise plaisanterie) dont il ne s'aperçut qu'après avoir passé la rue d'Enfer, qui est un chemin à la sortie de La Charité, fort mauvais, et être arrivé à Germigny, distant de deux lieues ; où voulant relever son chapeau, il se sentit collé à la selle. Arrivé pour dîner à Nevers, distant de quatre lieues, l'hôtesse lui ota la poix de ses chausses avec du beurre frais et du fromage dont elle enduisait et couvrait toute la poix, puis elle la lavait et la frottait dans de l'eau bouillante. Oreste au lieu de se plaindre de cet affront, fit le malade pendant le dîner, parce qu'on l'avertit que le Parisien, qui devait rester à Nevers, en querelleur qu'il était, voulait faire quelque insolence et engager Oreste à se battre avant leur séparation. Cette fiction réussit si bien qu'ils se séparèrent sans se dire un mot.
Nevers est une fort belle ville, et qu'on voit de loin, à cause de la quantité de ses tours et de ses clochers fort élevés. En passant, l'on voit la tour de Saint-Cyr, évêché, qui n'est pas moindre qu'une de celles de Notre-Dame de Paris, et toute ornée à l'extérieur de figures et de reliefs de pierre, l'on voit aussi le château qui paraît assez grand et fortifié. En sortant de la ville, l'on passe la Loire sur un très beau et très grand pont de pierre, et l'on voit l'embouchure dans la Loire de la Nièvre, qui donne le nom à la ville. L'on commence, au pays nivernais, à s'apercevoir de la différence du langage, qui est plus court et plus gai que vers Paris. Les paysannes portent toutes des chapeaux, et les paysans vont tous vêtus de toile fort blanche, et se servent de boeufs à labourer et traîner les chariots. Il y a beaucoup de forêts, et le chemin est mauvais principalement à une lieue de Nevers, et, de ce fait, cet endroit s'appelle la rue d'Enfer. De là à Magny, deux lieues ; puis coucher à Saint-Pierre le Moustier, petite ville présidiale (ville où il y a un tribunal d'appel des bailliages), à trois lieues, où commence le Bourbonnais."

J'ai trouvé ce texte dans le livre "Le voyage en France", une anthologie de voyageurs européens du Moyen âge à la fin de l'Empire ; aux éditions Robert Laffont.

mardi 21 juillet 2009

Paysages vus de Vilaine





Paysages vus de Vilaine, un hameau de Germenay.

Paysage vu de la butte de Montenoison





















Panorama vu de la butte de Montenoison.
Le bocage disparaît peu à peu pour laisser place à un paysage de champs ouverts propre à l'agriculture intensive.

Oulon et Montenoison



Oulon au premier plan et la butte de Montenoison à l'arrière plan.



Le recul des feuillus




Dans le Morvan, les feuillus constituent la forêt originelle. Mais ils sont coupés peu à peu et remplacés par des conifères dont la pousse est plus rapide.

Photos prises de Gâcogne

Asnan



Asnan se trouve dans le canton de Brinon sur Beuvron et l'arrondissement de Clamecy.
La commune comptait 182h en 1962 et 142h en 2006.

Pour en savoir plus, cliquez ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Asnan

Le Morvan vu de Gâcogne

Gâcogne est une commune du parc régional du Morvan située dans le canton de Corbigny et l'arrondissement de Clamecy. Elle comptait 443h en 1962 et 264h en 2006.

Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A2cogne


Bazoches



Bazoches est une commune du parc régional du Morvan située dans le canton de Lormes et l'arrondissement de Clamecy. Son église du XIIème siècle abrite le tombeau de Vauban.
Sa population était de 280h en 1962 et 168h en 2006.

Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bazoches

Paysages vus de la butte de Metz le Comte


Saint-Révérien

Saint-Révérien est une commune du canton de Brinon sur Beuvron et de l'arrondissement de Clamecy. Elle comptait 333h en 1962 et 239h en 2006.

Au fond, le Morvan.

Au fond, le Morvan. On aperçoit l'église de Lormes (la pointe blanche).

Au fond, le Morvan.

Au fond, le Morvan.

Montenoison

La butte de Montenoison - 417 m.

Montenoison est une commune du canton de Prémery et de l'arrondissement de Cosne sur Loire.
Elle comptait 184h en 1962 et 124h en 2006.

La mairie.




Ruine d'un château féodal du XIIème siècle.


Eglise sur le sommet de la butte. Son clocher date du XVIème siècle.


Panorama vu de la butte.



Bocage en régression pour laisser place à un paysage de champs ouverts propre à l'agriculture intensive.